25 octobre / 10:30 – 12:30
Projection à l’Alliance Française de QUITO
Film : Je verrai toujours vos visages de Jeanne Herry avec Birane Ba, Leïla Bekhti, Dali Benssalah, Elodie Bouchez, Suliane Brahim, Jean-Pierre Darroussin, Adèle Exarchopoulos, Gilles Lellouche, Miou-Miou, Denis Podalydès, Fred Testot.
Synopsis :
Depuis 2014, en France, la Justice Restaurative propose à des personnes victimes et auteurs d’infraction de dialoguer dans des dispositifs sécurisés, encadrés par des professionnels et des bénévoles comme Judith, Fanny ou Michel.
Nassim, Issa, et Thomas, condamnés pour vols avec violence, Grégoire, Nawelle et Sabine, victimes de homejacking, de braquages et de vol à l’arraché, mais aussi Chloé, victime de viols incestueux, s’engagent tous dans des mesures de Justice Restaurative.
Sur leur parcours, il y a de la colère et de l’espoir, des silences et des mots, des alliances et des déchirements, des prises de conscience et de la confiance retrouvée… Et au bout du chemin, parfois, la réparation…
Bande annonce officielle : https://youtu.be/YecNA3DW334?si=rUkFE6-9u81P4biz
Quelques critiques :
Ce film gorgé d’espoir, ode à la résilience, est une grande réussite.
Un bijou.
Brillant de bout en bout, sans baisse de régime, ni fausse note ou digression superflue, et orchestré au rythme de monologues déclamés avec un naturel, une spontanéité et une rage à faire frémir le plus aguerri des psychanalystes, «Je verrai toujours vos visages» est sublimé par un casting hors-pair qui fait preuve d’une générosité et d’une confiance absolue en son sujet comme en sa réalisatrice.
Tout en faisant œuvre de pédagogue, Jeanne Herry allie art et humanisme, civisme et sensibilité, au service de l’évolution de la société. Magnifique.
Mais par le truchement du cinéma, on passe d’une méticuleuse reconstitution à un grand film humain sur la douleur face à l’inacceptable et la difficulté de se reconstruire. Grâce à un casting fabuleux, où les plus grands noms se mettent au service de leurs rôles (Adèle Exarchopoulos, Leïla Bekhti), où les moins connus se révèlent (Dali Benssalah, Birane Ba).
Si le film fait mouche dans son faisceau de confrontations, c’est grâce à une écriture impeccable, des acteur-rices investi-es à 100% et un dosage parfait entre fiction et exigence documentaire.
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